Street Photography
Qu’est-ce que la street photographie ? Quels conseils pour bien débuter ? Quel matériel utiliser ?
Ressources : livres, comptes Instagram à suivre, galerie photographie de rue…
1 – QU’EST-CE QUE LA STREET PHOTOGRAPHY ?
La street photography (ou photographie de rue, en français) est un courant de la photo. Il s’agit de photos prises « sur le vif » dans un lieu public. Les photos sont « candides » (non mises en scène), et impliquent une présence humaine que celle-ci soit directe ou suggérée.
Si on veut aller un peu plus loin…
La réponse à la question « qu’est-ce que la street photo ? » parait au départ toute simple : « c’est est une photographie prise dans la rue » Voilà. Merci. Au revoir ! 😉 Oui mais… Car il y a un « oui mais », vous vous en doutez, c’est évidemment c’est un peu plus compliqué que ça.
D’une part, la photo d’un inconnu prise dans une gare, un musée, à la plage, dans un centre commercial, bref dans un lieu public peut également être considérée comme une photographie de rue.
D’autre part toute photo prise dans le rue ne va pas forcément être considérée par les « puristes » comme de la street photographie.
La définition précise de la photographie de rue varient d’un auteur (ou d’un photographe) à l’autre
Dans son livre « La photo de rue par l’exemple » (éditions KnowWare, 2019), Philippe Blayo précise que, même si la définition de la photo de rue est fluctuante, elle répond généralement aux critères suivants :
- Des images candides (non mises en scène donc)
- Réalisées dans un lieu public
- Dans lesquelles sont impliqués des individus, de façon directe ou indirecte (photos impliquant une présence humaine directe ou suggérée)
- Témoignant d’une activité réelle ou supposée
- Ne portant pas de message à dimension sociale ou politique (à la différence d’une photo documentaire ou engagée).
Il faut noter qu’avec la grande mode actuelle pour ce type de photos et le développement des réseaux sociaux (en particulier Instagram), la « photographie de rue » est devenue une catégorie un peu « fourre-tout », difficile à définir. Il suffit d’entrer le hashtag « #streetphotography » dans Intagram pour se rendre compte compte qu’on trouve un peu tout et n’importe quoi.
Mais, après tout, est-ce vraiment important d’aposer des étiquettes ? L’essentiel n’est-il pas de prendre son appareil, de sortir se ballader et de se faire plaisir en pratiquant la photographie ?
Deux grands courants
Même s’il existe autant de types de photographies de rue que de photographes, on peut néanmoins distinguer deux grands courants.
-
Courant « historique » : la photo de rue basée sur l’instant, le moment.
C’est l’essence même de la street photographie : immortaliser un « moment » inhabituel dans un cadre habituel. Il peut s’agit d’un moment drôle / humoristique, émouvant, triste, espiègle…. Le photographe de rue tente alors d’apporter une touche d’extraordinaire dans l’ordinaire.
Ce type de photo raconte une histoire (storytelling).
Ce courant est né dans les année 50, et est toujours très présent aujourd’hui.
C’est l’approche développée par de nombreux photographes connus comme, par exemple : Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Eliott Erwitt, Gary Winogrand, Joël Meyerowitz, Bruce Gilden,…
- Un courant plus récent : l’approche esthétique, le style « aristique »
C’est un courant très en vogue ces dernières année (il suffit de parcourir Instagram). L’idée est ici, plus que de capter un moment, de se concentrer sur l’apparence de l’image, son esthétisme, son graphisme (utilisation des ombres et des lumières, recherche de formes intéressantes, photos abstraites…)
C’est le type de photos proposé par Saul Leiter par exemple ou, plus récemment, par des photographes de rue tels qu’Allan Schaller.
Existe-t-il une différence entre « street photography » et « photo de rue » ?
La question peut paraitre étonnante mais pourtant certains perçoivent une différence. La « photo de rue » (courant français donc) serait historiquement humaniste, politique et sociale. Le courant anglo-saxon (street photography) se positionnerait sur une vision plus artistique, plus ouverte (paysages urbains, mise en valeur du banal).
Je considère pour ma par que ce débat est stérile. Dans cet article, j’utilise indistinctement le terme « street photography » et « photo de rue » (que je considère donc comme synonymes).
3 – LES DIFFERENTS TYPES DE PHOTOGRAPHIE DE RUE
Pourquoi lister les divers types de photos de rue ? Quel est l’intérêt de la démarche ?
Je me suis aperçu (à mon modeste niveau) que le fait de réaliser cet exercice m’obligeait à me questionner sur ma pratique (quels types de photos je réalise le plus, quels sont les types de photos vers lesquels je ne m’aventure pas et pourquoi…). Du coup, cette réflexion m’a conduit à faire évoluer ma pratique, à ouvrir le champ des possibles, m’a donné des idées, bref a permis de développer ma créativité (même si, dans ce domaine, je pense avoir encore beaucoup de travail 😉
Il n’existe pas de « classification officielle ». Chacun à sa propre vision. Mais, une fois de plus, l’idée n’est pas ici d’aboutir à une typologie définitive et indiscutable mais plutôt d’amener à se poser des questions sur sa pratique.
Je vous propose ici une classification basée sur une vidéo réalisée par Omar Gonzalez, un photographe new-yorkais qui réalise également des vidéos très sympas (je vous les conseille si vous parlez un peu anglais) : voici sa chaine YouTube
En plus des catégories évoquées dans le tableau ci-dessus, on peut bien entendu (comme pour tous les types de photos, portraits, paysages, corporate…) distinguer :
- Street photographie en couleur vs noir et blanc
- Street photo numérique vs argentique
On pourrait également distinguer les types de photos de rue en fonction du matériel utilisé, de l’appareil (smartphone, compact, hybride, reflex…) ou encore de l’objectif utilisé (grand angle, 35 mm, 50 mm, focale fixe vs zoom… )
Une fois de plus il ne s’agit nullement de tenter d’élaborer une cartographie complète, exhaustive et indiscutable des divers types de street photography mais uniquement de lister (de façon forcément incomplète, discutable, partiale) diverses pratiques envisageables.
On peut notamment souligner, dans ce tableau, la présence de la « photo d’architecture » qui n’est, généralement, pas considérée comme de la street photography en raison de l’absence de sujet (présence humaine) sur les photos.
4 – CONSEILS POUR LA STREET PHOTOGRAPHY
Conseil n°1 – Utilisez la lumière (et les ombres), choisissez bien votre heure de prise de vue
Pour le type de photographie de rue que je pratique (mais c’est probablement vrai pour tous les type de street photo et même pour la « photo en général »), les 3 éléments les plus importants sont :
- La lumière
- La lumière
- La lumière
Cela signifie notamment :
Je préfère faire des photos de rue les jours ensoleillés (bien entendu, on peut faire de très chouettes photos les jours de pluie ou de brouillard mais pour des photos de rue du type « fort contraste », évidemment, il faut des ombres, donc du soleil).
Je privilégie les heures peu après le lever du soleil ou avant le coucher de soleil. A ces heures là, le soleil est rasant, la lumière est souvent très belle, les ombres sont très intéressantes.
Je pratique la photo de rue généralement le matin dans les 2 / 3 heures suivant le lever du soleil (en juin / juillet, c’est donc entre à peu près entre 6 et 9h) ou, en fin de journée.
Bien entendu, il ne s’agit pas d’une règle absolue il y a des exceptions. Certaines rues étroites, bordées par des bâtiments assez hauts, ne sont baignées de lumière qu’au milieu de la journée.
Quoi qu’il en soit, l’idée générale est d’être TRES attentif à la lumière (et donc aux ombres). Une même photo prise à midi ou à 21h un soir d’été ne va pas du tout avoir le même rendu. Ça peut vraiment faire la différence entre une photo ratée et une photo sublime.
Et si le temps est nuageux, s’il pleut ? Alors, oubliez ce conseil 🙂 et sortez quand même faire des photos ! Jouez sur les reflets, sur l’ambiance, la composition… Le plus important est de pratiquer et de se faire plaisir.
Conseil n°2 : Repérez, patientez, anticipez
En street photography, on parle souvent des « chasseurs » et des « pécheurs ».
Les premiers, les « chasseurs », bougent sans cesse à la recherche d’un sujet intéressant, d’une scène originale ou humoristique à photographier.
Les autres, les « pécheurs » repèrent une lumière, un environnement, un décor, un arrière-plan intéressant puis attendent qu’un sujet (une personne, un groupe de personnes, un animal…) passe dans le champ.
Tout dépend de votre personnalité, mais, pour un débutant, l’approche pécheur est souvent plus facile à appréhender. Elle vous laisse notamment le temps de préparer les réglages de votre appareil.
Cette approche nécessite de repérer les lieux. Il peut arriver de rester en place de longues minutes avant de faire une photo sympa… ou pas (parfois on reste planter un long moment et puis personne ne passe dans le champ, ou une voiture vient s’intercaler entre votre objectif et le sujet que vous attendiez depuis un bon bout de temps… arghhhhh….). Même si vous ne faites pas de bonne photo du premier coup, vous avez repéré un spot intéressant, rien de vous empêchera de revenir « pécher » ici une autre fois, un jour où il y aura plus de monde, où la lumière sera meilleure, où il n’y aura pas une voiture mal placée dans le champ de votre objectif…
Ci-contre, la photo du haut (les 2 hommes sur l’échelle) a été prise en mode « chasseur« . Il était évidemment impossible de prévoir que des hommes allaient monter sur cette tour en bois… Bref, ça n’aurait eu aucun sens d’attendre des heures (des jours, des semaines… 🙂 ) qu’il se passe quelque chose.
La photo du bas (mère avec ses enfants vue ‘au dessus) a été prise en mode « pêcheur« . J’avais repéré un endroit où j’avais un point de vue que je considérais comme original, qui me permettait de prendre en photo les passants sans qu’on voit leur visage (on est en France, la lii peut être un peu ennuyeuse à ce sujet) et avec des ombres qui me paraissaient sympas.
Conseil n°3 – Si vous débutez, travaillez en « priorité vitesse » ou « priorité ouverture »
Si vous débutez, choisissez, en fonction du contexte, soit priorité vitesse (Mode S) soit priorité ouverture (Mode A). Quand vous serez familiarisé avec ces modes vous pourrez, si vous le souhaitez, basculer en mode manuel complet.
Évitez le mode tout automatique. Il n’y a rien d’obligatoire là-dedans bien entendu mais disons que les mode S ou A sont tellement simples, faciles et rapides à utiliser qu’il serait dommage de s’en priver, même quand on est débutant.
Priorité vitesse (Mode S)
Le fait de photographier en « priorité vitesse » (mode S… les Iso sont en automatique, l’ouverture est en automatique, vous n’avez qu’à régler la vitesse de prise de vue) va vous permettre d’avoir des sujets parfaitement nets ou, au contraire, de faire le choix d’avoir des sujets un peu flous (voire un sujet net et d’autres sujets flous).
C’est le mode idéal pour photographier facilement des sujets qui se déplacent (marcheur, jogger, cyclistes) en ayant une photo nette. C’est le mode que je choisis quand je suis dans un esprit « photographe – chasseur » (voir chapitre précédent). Quand je me balade dans la rue, en journée, je conserve mon appareil à la main en priorité vitesse avec, en général (mais ça dépend de plusieurs facteurs), une vitesse sur 1/250ème (cette vitesse me permet de capter de façon une scène très rapidement en étant à peu près certain que mon sujet sera net).
A l’inverse, le fait de travailler en priorité vitesse, avec une vitesse lente (ex. : 1/60 ème ou 1/30 ème) vous permet d’obtenir un certain flou sur vos images.
Priorité ouverture (Mode A)
Ce mode va vous permettre de jouer sur la profondeur de champs et/ou de réaliser des photos dans des conditions lumineuses difficiles (photographie de rue la nuit par exemple).
En plein journée, je l’utilise notamment quand :
- d’une part, j’ai le temps de régler mon appareil avant de shooter (donc plus en situation « pécheur » que « chasseur »)
- et d’autre part, quand je souhaite contrôler ma profondeur de champ (soit parce que je souhaite une profondeur de champ réduite pour mettre l’accent sur un élément spécifique de la photo, soit, au contraire, quand je souhaite une importante profondeur de champ pour que les éléments aux premier plan et les éléments en arrière-plan soient nets).
Il s’agit là de conseils pour des débutants. Mais si vous êtes un tout petit peu expérimenté, que vous avez une bonne maitrise de votre appareil, n’hésitez pas à basculer en mode « manuel ». Cette approche permet d’avoir une parfaite maitrise des contraste, de la luminosité de la photo. Vous pouvez ainsi réaliser directement une image qui correspond vraiment à vos attentes sans avoir à passer de temps en post-production.
Conseil n°4 – Recadrez / redressez (raisonnablement) en post production
Quand on débute, il est souvent difficile, notamment en photo de rue, d’avoir un cadrage absolument parfait lors de la prise de vue (surtout si on est en mode « chasseur »)… La priorité est de prendre la photo au bon moment, d’être vif, rapide. Il n’est pas toujours possible de prendre le temps de cadrer son image parfaitement.
Personnellement, je n’ai aucun problème, bien au contraire, avec le fait de recadrer mes photos en post-production. Bien entendu, il ne faut pas aller trop loin au risque de trop perdre en qualité d’image. Mais redresser une photo qui ne serait pas « droite », recadrer pour éliminer un élément superflu de la composition ou pour, par exemple, jouer sur la règle des tiers, voire même passer sur un format carré alors que je shoote en 3 :2 ne me pose aucun problème. Au contraire, je prends presque autant de plaisir à travailler mon cadrage en post production qu’à réaliser la photo. Je peux parfois passer pas mal de temps (et prendre beaucoup de plaisir) à tester diverses options de cadrage sur une même image.
5 – QUEL MATERIEL POUR LA PHOTO DE RUE ?
Je ne vais pas enter ici dans le détail des divers appareils envisageables (ce sera l’objet d’un article spécifique dans quelques temps). L’idée est uniquement de vous fournir quelques grands axes de réflexion.
On peut faire de la photo avec un smartphone à 200 € comme avec un reflex à 5000 € (voire plus).
Le boitier
L’idée est ici d’avoir un boitier facile à manier et pas trop encombrant (même si, une fois de plus tout est possible). Toutes les marques proposent aujourd’hui des appareils au format relativement compact (que ce soit avec un capteur plein format, APSC … si on souhaite avoir une vraie différence de qualité par rapport à un capteur d’un smartphone).
J’ai personnellement commencé avec un Fujifilm X-T100 qui offre un rapport qualité prix ultra intéressant (même si l’appareil a bien évidemment des défauts, comme auto-focus un petit peu imprécis à mon goût) avant de passer sur un Fujifilm X-T3 (grande polyvalence et excellent rapport qualité / prix dans la gamme des appareils photos numériques à moins de 1500 €).
L’objectif
La plupart des « photographes de rue » connus travaillent avec une focale fixe (28 , 35 ou 50 mm… je parle ici de focales « plein format »‘). La focale fixe permet une meilleure qualité d’image que les zooms, une plus grande ouverture (qu’un zoom coutant le même prix) , elle évite d’avoir à se poser des questions pendant le shooting (est-ce que je dois zoomer ou pas…), elle « oblige » à se rapprocher du sujet.
Bon, ça c’est la théorie. Dans la pratique, quand on débute (et que l’on n’a pas encore développé un style super précis, qu’on veut pouvoir tester diverses approches), je trouve personnellement qu’un « petit » zoom (du type 18-50 mm) est vraiment super pratique. Il permet de faire varier les cadrages facilement, il évite d’avoir à trop se rapprocher de son sujet (au début, sauf si on est vraiment téméraire, c’est plus facile) et reste relativement discret.
La photo de rue par l’exemple, Philippe Blayo (Les Guides Compétences Photo, édition KnowWare, 2019)
Dans ce livre, Philippe Blayo aborde la plupart des aspects de la photo de rue : définition, droit à l’image, aspects techniques, composition et approche artistique, les situations à s’interdire. Le livre est illustré avec ses propres photographies (je ne suis pas fan de toutes les images qu’il présente mais ce n’est pas un livre de photo… l’auteur présente aussi des photos que lui même considère comme non abouties). Un excellent ouvrage si vous débutez en street photography et que vous souhaitez obtenir des informations concrètes au niveau technique ou artistique pour améliorer vos compétences.
Street photography, Le savoir-faire du photographe de rue, David Gibson (Dunod, 2014)
David Gibson est un street photographer anglais. Dans son ouvrage, il n’aborde pas du tout (ou vraiment à la marge) les aspects techniques. Il s’intéresse plutôt à l’histoire de la street photography et aux diverses approches artistiques de cette discipline. Son livre est organisé selon des thématiques : « Flux », « Silence », « Abstraction », « Immobilité, « Sujets ». Au sein de ces chapitres il présente et décrypte le travail de photographes de rue connus (Eliott Erwitt, Bruce Gilden, Nils Jorgensen, Shin Noguchi…. pour n’en citer que quelques-uns).
A mon avis, ce livre ne s’adresse pas forcément aux photographes débutants mais plutôt à ceux qui, avec une certaine expérience, souhaitent prendre du recul par rapport à leur travail. L’analyse de David Gibson sur le travail des photographes de rue est vraiment interessante. C’est à la fois une source d’inspiration, une opportunité de prendre du recul sur votre propre pratique, un bon entrainement à l’analyse des images, pour mieux appréhender votre travail et progresser dans votre approche.
Atlas mondial de la photographie de rue, Jackie Higgins (Pyramid, 2015)
Ce livre présente des photos de rues classées par ville (New-York, Paris, Londres, Johannesburg, Pékin, Tokyo…). L’auteure, Jackie Higgins, présente et analyse, pour chacune de ces grandes métropoles des images de photographes contemporains. Elle ne traite pas du tout de technique mais présente les photographes et leurs démarches. Magnifique livre de photographie de rue.
How I make photographs, Joel Meyerowitz (Masters of photography, Laurence King Publisging, 2019)
Ce livre est (je pense) uniquement disponible en anglais. On y trouve des conseils concrets, pratiques et inspirants de Joel Meyerowitz, un des photographes de rue les plus célèbres de sa génération. L’ouvrage est consrtuit autour de 20 chapitres qui correspondant à 20 conseils. L’auteur traite principalement de photo de rue mais pas seulement (puisqu’il aborde aussi des thèmes comme la composition, le choix noir et blanc vs couleur, l’édition des photographies… thèmes qui concernent tous les types de photos).
Street photography now (Sophie Howarth et Stephen McLaren, Thames and Hudson, 2010)
Le livre regroupe des clichés d’une quarantaine de photographes de rue reconnus (de Bruce Gilden à Alex Webb, en passant par Gus Powell, Martin Parr ou Joel Meyerowitz). Beau livre qui présente des photographies en couleur et en noir et blanc.
7 – LES COMPTES INSTAGRAM A SUIVRE
Il y a des milliers de comptes Instagram spécialisés en photographie de rue. Impossible d’établir une liste exhaustive. On peut distinguer les comptes des artistes et les comptes qui reprennent / compilent des photographies existantes (les suivre vous permet donc d’avoir, chaque jour, des photos de rue provenant de plein de photographes différents). Je vous propose ici une très rapide sélection (non définitive !) de quelques comptes que je « follow » (principalement des photographes de rue connus et quelques comptes de « featuring »).
Alan Schaller
Je suis un fan absolu du travail d’Alan Schaller. C’est un photographe de rue très connu, co-fondateur de Street Photography International (il a également lancé récemment un podcast dédié à la photographie).
Ses photos sont juste sublimes, dans un style que j’adore : des clichés noir et blanc avec, généralement, de forts contrastes, des cadrages et des angles de prise de vue absolument géniaux. Il vit à Londres, on retrouve donc beaucoup de photos prises dans cette ville sur son compte Instagram. Mais il réalise des photographies de rues dans de nombreux pays. Si je ne devais suivre qu’un seul compte Instagram, ce serait celui là.
Compte Instagram : @alan_schaller
Valérie Jardin
Valérie Jardin est une photographe française qui vit aux Etats-Unis. Elle est principalement connue pour ses photographies de rue mais elle aime faire tous types de photos (architecture, portraits de rue…).
Elle est photographe officielle (X photographer) pour Fujifilm USA.
Elle pratique la photographie aussi bien aux Etats-Unis, qu’en France, en Italie, Australie,
Si j’en parle ici c’est que (évidemment) je suis fan. Je vous invite à découvrir son site web et son comte Instagram.
Compte Instagram : @valeriejardin
Bruce Gilden
Une légende dans le domaine de la photographie de rue. Un style unique. Des photos en gros plan hallucinantes (qu’il serait impossible de réaliser en France en raison du droit à l’image).
Compte Instagram: @bruce_gilden
Joel Meyerowitz
Célèbre photographe de rue américain (il vit et travaille à New-York), Joel Meyerowitz réalise principalement des photos en couleurs. Il est notamment connu pour ses photos du 11 septembre.
Compte Instagram: @joel_meyerowitz
Street Photography International
Un des plus gros compte Insta (1,4 millions d’abonnés) exclusivement dédié à la street photography.
Compte Instagram: @streetphotographyinternational
8 – VIDEOS ET CHAINE YOUTUBE SUR LA PHOTOGRAPHIE DE RUE
Certains photographes de rue proposent des conseils, des « trucs et astuces », des analyses d’images pour la streetphography. Mais, selon moi, le plus interessant est de pouvoir suivre un photographe pendant sa session de photographie de rue. C’est ce type de vidéo qui m’apprend le plus.
Voici une sélection de vidéo et/ou de chaine YouTube à suivre (en français ou en anglais).
Petite leçon de street photography
Vidéo en français – 2016.
Dans cette vidéo on a la chance de pouvoir suivre Cyril Abad du studio Hans Lucas dans une session de photographie de rue.
Conférence sur la photographie de rue (par Julien Catella – Lozeau)
Vidéo en français – 2016.
Une conférence au cours de laquelle l’intervenant (Julien Catella) propose une définition de la photographie de rue, aborde la démarche du photographe de rue et présente ses propres photos et son évolution.
Streets in mind (Alan Schaller)
Vidéo en anglais – 2019.
Alan Schaller présente son approche de la photographie de rue en noir et blanc. Vu la qualité des photos produites par ce photographe, il est évidemment très intéressant de comprendre un peu mieux son approche.
Crazy street photography New York City
Vidéo en anglais – 2020.
Davis Wallace est un street photographer et un YouTubeur. Il se filme pendant ses séances de photos de rue. La vidéo ci-contre présente un shooting réalisé à New-York. Sur sa chaine YouTube il présente de nombreuses séances de street photography (filmées en « POV »), notamment à Londres où il doit vivre.
10 – Ma galerie street photography
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